fbpx

L’histoire et l’origine de l’hypnose

Elharag - décembre 4, 2022

4 minutes de lecture

Considérée comme un état de conscience modifié, l’hypnose est aujourd’hui reconnue comme une technique thérapeutique. Elle sert d’ailleurs à guérir plusieurs maux. Mais si aujourd’hui elle a réussi à se faire une place dans le monde thérapeutique, c’est en raison des nombreux personnages ayant œuvré à cette fin. Derrière elle se cache donc une riche histoire que vous découvrirez à travers cet article.   

L’hypnose avant le 18e siècle 

Avant le 18e siècle, plusieurs civilisations présentaient les traces d’hypnose

Ainsi, -6000 ans avant Jésus Christ, plusieurs états de conscience étaient décrits par les écrits sumériens. 

Plus tard, c’est-à-dire entre –580 – 495 avant JC, la doctrine pythagoricienne a reconnu la présence d’une énergie d’origine corporelle. 

L’on pourrait également déduire l’existence de l’hypnose pendant cette période à travers les pratiques de Socrate. En effet, entre — 470 – 399 avant JC, Socrate arrivait à créer le doute chez ses auditeurs en les immergeant dans un état de conscience modifié. 

Divers autres éléments permettaient d’avancer que l’hypnose existait depuis longtemps. Ainsi, les hindous assuraient la guérison grâce à la méditation profonde. Ailleurs, il y avait les druides qui recouraient aux incantations à diverses fins. 

Plus tard, au 15e siècle, Paracelse établit une relation entre le corps physique, l’âme et la psyché. Pour ce médecin suisse, la planète aurait une grande influence sur le corps humain. 

Aussi, dans la culture française, c’est à travers la sorcellerie qu’on pouvait apprécier l’existence de l’hypnose. En effet, plusieurs pratiques d’ensorcellement étaient utilisées pour atteindre la modification de l’esprit. 

Du côté de l’Amérique du Sud, la Russie,  les chamans faisaient usage des techniques bien déterminées pour impacter la conscience. En effet, ces derniers faisaient usage de certaines pratiques pour altérer la conscience. 

Le 18e siècle : Une nouvelle ère dans le monde de l’hypnose

Il est vrai qu’avant le 18e siècle, de nombreux éléments faisaient déjà penser à la présence de l’hypnose. Mais en réalité, c’est à partir de cette époque qu’elle a réellement commencé par faire objet d’études. 

Il revient à Franz Anton Mesmer, le mérite d’être la première personne à avoir essayé de donner une connotation beaucoup plus scientifique à l’hypnose. C’était en 1773. À travers sa théorie « mesmérisme », il expliquait qu’il existait un fluide magnétique universel qui pouvait servir à des fins de thérapie. Mais cette théorie ne fit pas l’unanimité. Ainsi, l’académie des sciences de Paris et le comité scientifique mis en place par le roi Louis XVI n’approuvaient pas cette théorie. 

Malgré ces oppositions, le concept connut quand même un exploit. En effet, certains médecins l’adoptèrent. C’est le cas du chirurgien anglais James Esdaile en fonction en Inde. Ce dernier fit usage de cette technique pour la réalisation d’un certain nombre d’opérations. 

En 1841, c’est au tour de l’ophtalmologue James Braid de s’affirmer par ses études dans le domaine. Il mit au point la théorie monoïdéisme. C’est cette théorie qui pose les bases de l’hypnose. Cette pratique était suffisamment utilisée. Mais à partir de 1846, elle fait moins objet d’utilisation. Mais en 1891, elle connut un regain de notoriété. En 1892, la British médicale association fit des recommandations en ce qui concerne son usage. 

Les études de Milton Erickson : Une révolution pour les pratiques hypnotiques

Le psychiatre Milton Erickson a opéré de nombreuses recherches sur l’hypnose. C’est un personnage central dans l’histoire de l’hypnose. Selon lui, le patient dispose en lui-même les différents éléments pouvant lui permettre de résoudre les difficultés auxquelles il fait face. Le rôle du praticien dans cette situation est de le pousser à faire usage de ces différentes ressources dans un but thérapeutique. 

 Milton Erickson a d’abord essayé sur sa personne ses théories. En effet, il souffrait de poliomyélite à 17 ans. Mais il mit tout en œuvre pour parvenir à se guérir lui-même. 

L’hypnose face aux exigences du 21e siècle 

Avec l’évolution de la science, le besoin se fait de plus en plus ressentir d’avoir des preuves pour les techniques utilisées dans le domaine thérapeutique. De nombreuses études cliniques ont donc confirmé l’efficacité de l’hypnose. L’hypnothérapie est donc désormais considérée comme un véritable procédé clinique. Grâce à la neuro-imagerie, on peut obtenir des preuves de sa fiabilité

Quelles sont les différentes catégories d’hypnoses ?

Au fil des années, plusieurs catégories d’hypnoses ont vu le jour. 

L’hypnose directe 

Ce type d’hypnose est également désigné comme l’hypnose classique. D’autres l’appellent encore hypnose traditionnelle ou encore suggestion directe. C’est une très vieille catégorie d’hypnose. Elle est reconnue pour ses effets très rapides. Aussi elle sert également à réduire les douleurs. 

Ici, l’hypnotiseur donne des ordres. C’est donc une hypnose basée sur des techniques autoritaires. Le praticien en hypnose utilise cette méthode pour avoir assez vite l’adhésion du patient. Pour s’assurer que ce dernier est effectivement sous hypnose, l’hypnothérapeute vérifie sa raideur. 

L’hypnose Ericksonienne 

Ici, lors de la séance d’hypnose, le thérapeute se trouve en position basse. Il va faire usage d’un langage d’influence dont l’objectif est de donner des ordres à l’hypnotisé. Sa façon de s’adresser au patient prendra en compte les différentes réactions de ce dernier. Il s’agit de la synchronisation du sujet. La technique éricksonienne considère que le client a les solutions à ses propres problèmes. Elle permet au praticien en hypnose éricksonienne de mettre le client en confiance pour atteindre plus facilement l’état hypnotique. 

L’hypnose conversationnelle 

Ce type d’hypnose se déroule de manière conversationnelle. En effet, le maître-praticien discute avec le client tout au long de la séance d’hypnose. Son objectif est de l’aider à atteindre un état d’hypnose afin de se sentir mieux. Les séances d’hypnose conversationnelle n’aboutissent pas systématiquement à un état de transe profond. Ce type d’hypnose n’est pas loin de l’hypnose indirecte.  

La neuro-hypnose 

Ici, l’induction peut se faire de façon permissive ou directive. Aussi, pour cette thérapie, les praticiens peuvent agir sous transe profonde. C’est une hypnose thérapeutique qui a plusieurs traits en commun avec les autres thérapies hypnotiques. Elle se base beaucoup plus sur le caractère subjectif de la personne hypnotisée. Il s’agit d’un outil de communication assez puissant. Il permet également un changement efficace ainsi qu’une bonne évolution de l’état du patient.  

L’auto – hypnose 

L’auto-hypnose est l’hypnose qui est effectuée par la personne elle-même. Ce dernier le fait hypnotiser sans l’aide de personne. Il recherche lui-même ses solutions. Il s’agit d’un état modifié. La personne n’a pas besoin d’être accompagné pour entrer en transe ici. Il s’agit plutôt d’un moment qui nécessite une très grande concentration. Cette technique d’hypnose est assez particulière. Pour apprendre l’auto-hypnose, il est possible de recourir à un praticien en hypnose. Il s’agit d’une thérapie qui a un très grand pouvoir hypnotique. Lorsqu’elle est bien faite, elle peut servir à vaincre vos phobies. Elle peut également être utilisée pour arrêter de fumer. 

L’hypnose humaniste 

Elle est la moins vieille. Ici, l’inconscient de la personne n’est plus sollicité par le thérapeute. Il fait usage d’un procédé d’induction hypnotique inversé. Ainsi, il n’y a pas de différence entre le conscient et l’inconscient. À l’opposé des autres techniques, le patient reste éveillé. 

En dehors de ces hypnoses thérapeutiques, il y a également une autre catégorie d’hypnose divertissante. Il s’agit de l’hypnose de spectacle. Il y a aussi l’hypnose de rue.

Hypnotherapeute dans le 77 (Seine-et-marne) ou en ligne en Visio. Je suis disponible pour plus d’informations ici

>